By Face à la presse ce 28 octobre 2025, le ministre de l’Administration Territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji a indiqué que l’opposant Issa Tchiroma sera poursuivi pour son rôle dans l’alimentation des violences postélectorales qui perdurent, ceci même après la proclamation des résultats du scrutin présidentiel.
By Myriam Djamegne
A la suite de la proclamation des résultats du scrutin présidentiel par le Conseil Constitutionnel qui a proclamé la victoire de Paul Biya avec un score de 53,66%, les vagues de contestation se poursuivent, et selon le MINAT, elles seraient orchestrées par l’opposant Issa Tchiroma, qui ne serait pas content du résultat de cette élection. En s’autoproclamant vainqueur de ce scrutin, le candidat du FSNC a selon Atanga Nji posé un acte irresponsable qui est à l’origine d’un projet de déstabilisation du pays.
Le gouvernement reproche de ce fait à Issa Tchiroma Bakary d’avoir lancé via les réseaux sociaux des : « Appels répétés à l’insurrection populaire », toute chose qui aurait contribué à des violences perpétrées dans certaines villes, ceci à la veille du jour de la proclamation des résultats.
Des dégâts matériels et humains énormes
Dans son allocution, le MINAT a dressé quelques pertes observées, notamment des édifices publics incendiés ou saccagés : la sous-préfecture de Bandja, Ngong, Figuil et Cheboa ; le parquet de Guider; le palais de justice de Dschang ; la mairie de Mandjou ; la brigade de gendarmerie de Ngong ; des antennes ELECAM de Ngong,, des résidences des maires de Garoua, du matériel roulant de plusieurs unités de police et de gendarmerie. Ajouté à cela des biens privés et commerces vandalisés. Avec des pillages à Douala dans les stations-services, boutiques et magasins, sans oublier de mentionner des pertes en vies humaines.
Notons que selon le patron de l’Administration territoriale, les enquêtes ont été ouvertes et les responsables seront traduits en justice au moment opportun. Des poursuites judiciaires seront lancées contre le candidat Issa Tchiroma, qui devra répondre devant les juridictions compétentes. Le ministre Atanga Nji a profité de l’occasion pour interpeller les médias qui propagent les messages de haine et des informations qui ne sont pas vérifiées sur les réseaux sociaux. Il a martelé que l’État veillera à ce que l’ordre règne et que la paix soit préservée à travers le territoire national.
