La 47e Session du comité de suivi du Dialogue social s’est déroulée le 28 octobre 2025, dans un contexte de proclamation des résultats à l’élection présidentielle, mais aussi avec en ligne de mire la tenue annoncée de l’élection sociale prévue le 13 janvier 2026. Ladite session a été présidée par le Ministre du Travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona.
By Myriam Djamegne
Avant d’ouvrir solennellement les travaux, Grégoire Owona a observé une minute de silence à la mémoire des victimes tombées, sur l’étendue du territoire national sous l’effet des violences postélectorales observées après la proclamation des résultats du scrutin présidentiel.
« Je saisis cette occasion pour vous exhorter à faire preuve de vigilance pour barrer la voie aux promoteurs de la haine et de la division. Nous devons plus que jamais au niveau du sous-secteur travail œuvrer collectivement pour le maintien de la paix sociale à travers le dialogue social, comme l’a toujours prôné le Chef de l’Etat, Paul Biya. ». Tel est le propos du ministre du Travail et de la Sécurité Sociale.
En guise des travaux proprement dit, il s’est appesanti sur la préparation des élections sociales qui vont se tenir le 13 janvier prochain. Pour le moment, l’on note que tout se déroule dans les bonnes conditions avec comme innovations, la mise en place d’une plateforme informatique de gestion de ces élections. Au niveau de l’administration, le ministre rassure que toutes les dispositions ont été prises pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions avec les contributions constructives des différents partenaires sociaux. Il argue : « Il vous revient chers partenaires sociaux, employeurs et travailleurs, pendant ce moment important de la vie sociale et économique de nos entreprises de continuer à garantir un processus électoral ouvert, équitable et transparent. Vous devez vous assurez de la maitrise des textes, vous engagez à agir dans le sens d’une collaboration franche avec toutes les parties prenantes ».
L’observation de ces principes majeurs de la démocratie sociale permettra de prévenir d’éventuels écueils qui pourront émailler le processus électoral. Il a poursuivi : « Chers partenaires sociaux, le gouvernement reste engager à vos côtés dans la perspective de construire un dialogue social exemplaire. Seul un dialogue social de qualité peut nous permettre d’effectuer des sauts qualitatifs, seul un dialogue dans la confiance mutuelle peut nous libérer des chaines de la manipulation, qui nous éloigne des réalités sociales, seul un dialogue social avec les acteurs consciencieux et représentatifs et légitime peut ouvrir la voie à un examen concerté des problématiques du sous-secteur avec l’appui des délégués du personnel qui comprennent leurs missions. », conclut Grégoire Owona.
Notons que la problématique axée sur « Comment réguler le secteur informel pour qu’il s’intègre dans l’évolution du système formel » a aussi fait l’objet d’échanges. L’on retient que, le secteur informel a de nombreuses répercussions sur le plan social et économique, son évolution n’est pas perceptible malgré les efforts institués par les pouvoirs publics, il est considère comme un déclencheur de certaines solutions dans la mesure où il offre des revenus a de nombreux citoyens qui ont choisi ce mode d’activité. Cependant, beaucoup reste à faire pour permettre aux opérateurs dudit secteur de sortir de l’ornière.

