By Elections Cameroon, ces derniers jours, a dû mal à convaincre les camerounais sur le bon déroulement de l’élection présidentielle qui vient de se tenir dans notre pays. Selon eux c’est une structure qui aide le parti au pouvoir, le RDPC à acquérir le maximum de bulletins pour gagner. Au regard de ces accusations sur les réseaux sociaux, il était judicieux que ELECAM démontre le contraire. Une conférence de presse s’est tenue cette soirée du 17 octobre 2025 au siège d’Elections Cameroon à Yaoundé, pour éclairer les professionnels des médias.
C’est un homme serein qui est apparu devant la presse. Le président du Conseil Electoral d’Elections Cameroon, Enow Abrams Egbe a déclaré : « Notre mission est définie de manière claire par la loi électorale à savoir: veiller au respect de la loi électorale par tous les intervenants d’une part et garantir des élections libres, transparentes, équitables et crédibles d’autre part. A cet effet, Il est important de rappeler ici qu’en vertu des dispositions de l’article 5 du Code Electoral, les membres d’Elections Cameroon, jouissent d’une indépendance dans l’exercice de leurs fonctions. Ils ne reçoivent, à cet égard, aucune instruction d’aucune autorité politique ou administrative. Cette indépendance constitue la pierre angulaire de la crédibilité du processus électoral dans notre pays et comme vous le savez sans doute, les 18 membres qui constituent le Conseil Electoral sont issus aussi bien de l’administration, des partis politiques que de la société civile ».
Il faut préciser que dans le cadre de la gestion du processus électoral, l’administration est tenue d’apporter un appui pour la logistique sécuritaire uniquement, afin de protéger les électeurs, les candidats, les agents électoraux, les observateurs, ainsi que le matériel électoral. Mais il n’y a pas que les administrations de l’Etat qui collaborent avec ELECAM. L’article 11 (2) prévoit que le Conseil Electoral organise des concertations régulières avec l’ensemble des parties prenantes où l’on retrouve aussi les partis politiques et la société civile.
Concernant le dépouillement à la proclamation des résultats, au niveau de la commission locale de vote, les 31 653 commissions locales de vote ont effectivement assuré la régularité du scrutin et ont transmis leurs procès-verbaux aux différentes commissions départementales de supervision le mardi 14 octobre 2025, soit dans les délais de 48 heures imparti par la loi.
Depuis le 16 octobre 2025 tous les procès-verbaux des travaux des 58 commissions départementales de supervision en provenance de toute l’étendue de territoire national et des 108 Commissions locales de vote de la diaspora ont été transmis à la Commission Nationale de Recensement Général des votes, conformément à la loi.
Enfin, la Commission Nationale de Recensement Général des votes procède au décompte général des votes au vu des procès-verbaux transmis par les 58 commissions départementales de supervision et les commissions de vote de la diaspora. Le procès-verbal de ses travaux est transmis au Conseil Constitutionnel dans un délai maximum de 5 jours. Le Conseil Constitutionnel proclame les résultats de l’élection dans un délai maximum de 15 jours à partir de la clôture du scrutin.
Une communication claire faite par le président du Conseil électoral dans le but d’éviter de quelconques malentendus. Dr Enow Abrams Egbe a parlé de l’inclusion, la traçabilité, la transparence, et le respect scrupuleux des procédures légales qui sont garantis et se déroulent conformément à la loi. A ELECAM de conclure que l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 s’est déroulée dans un climat de calme relatif, de maturité démocratique et de responsabilité citoyenne. Souhaitons juste que la proclamation des résultats se passe bien , transparence, crédibilité et surtout aucune fraude.
