By L’e-Commerce c’est-à dire le commerce électronique désigne simplement l’achat et la vente de produits et services sur internet. Le terme est souvent utilisé pour décrire toutes les mesures et actions entreprises par un vendeur dans le but de vendre des produits directement aux consommateurs.
Le processus démarre dès qu’un client potentiel découvre un produit, l’achète, l’utilise. S’il est satisfait il deviendra sûrement un client fidèle. Cependant, l’e-Commerce a du potentiel mais aussi des obstacles bien que cette activité soit une industrie de 2,3 billions de dollars qui se développe chaque année selon mailchimp.com. L’e-Commerce comprend également la vente et l’achat de produits dématérialisés comme des services et d’autres produits numériques. C’est depuis 1990 que les vendeurs ont découvert ce canal de vente via internet.
Emmanuel Bikobo, ingénieur informaticien pense que l’e-Commerce est une opportunité car on fait des achats sans se déplacer : « Cela permet à la majorité des personnes de pouvoir avoir sans toutefois se casser certains articles à côté d’eux, en fait le commerce en ligne évite la mobilité. Sur le plan environnemental ça évite les déplacements, il y a plus d’économie en termes de CO2 ». Quant aux obstacles, Emmanuel Bikobo déclare que sur le plan physique, il n’y a plus de communication entre les individus, les gens se renferment sur le côté électronique pour pouvoir tout acheter auprès d’eux. « Sur le plan technique, si le site web d’une personne est piraté, lui en tant qu’opérateur qui fait dans l’e-Commerce, risque perdre beaucoup de ses clients. Les clients peuvent partir ailleurs pour faire leurs achats en ligne, mais c’est surtout l’opérateur qui est en difficulté car si son site de commerce est fermé pour cause de piratage, du coup il perd tout ».
Thaisse Kana est entrepreneure, elle fait dans le e-Commerce depuis 2018. Shanghai Daross Business Consulting Co.Ltd est le nom de son entreprise. Comme toute activité, il y a des avantages et des inconvénients : « Les prix sont alléchants par rapport au marché, accessible à tous car chacun est derrière son téléphone ou son ordinateur pour effectuer l’achat ; l’e-Commerce permet de toucher une zone plus vaste de clients. La méthode de paiement est sécurisée car elle se fait par compte bancaire ; on a la possibilité de parcourir plusieurs boutiques en ligne, ce qui n’est pas évident lorsqu’on veut faire du shopping. Cependant, le commerce en ligne ne permet pas l’essayage avant l’achat ; c’est très facile d’être arnaqué car les vendeurs malhonnêtes sur la toile il en existe ; le temps d’expédition de la marchandise prend parfois plus de temps que prévu et on est souvent surpris que l’article choisi n’est pas toujours ce que l’on reçoit ».
Audrey Ambassa est assistante comptable, il lui arrive de solliciter les articles en ligne : « Ce qui m’intéresse particulièrement, ce sont les entreprises ou les personnes qui ont des contacts et que nous pouvons rencontrer physiquement parce-que nous avons une très mauvaise expérience des paiements en ligne, nous ne pouvons plus vraiment nous fier ou effectuer des paiements sans pouvoir avoir un contact physique avec ces entreprises-là ». Idem pour Dorcas Dongo, assistante de direction : « Personnellement lorsqu’un produit en ligne m’intéresse, je me rassure que je puisse palper le produit ou que je peux rencontrer le vendeur. Le plus souvent pour m’assurer que ce que je vois c’est effectivement ce que je veux, parce qu’on a eu l’habitude pour moi en particulier de ce que tu commandes ce n’est pas ce que tu reçois, j’ai déjà vécu ça. Par rapport à cette expérience, dès qu’un produit m’intéresse en ligne, j’entre en contact avec le vendeur, lorsque nous nous accordons, j’insiste pour voir le produit avant de l’acheter ».
L’e-commerce a donc du potentiel et des obstacles. Si la complexité des procédures de dédouanement aux frontières constitue un problème pour l’ensemble du commerce international, elle représente un obstacle encore plus grand pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME). Le commerce électronique se voit entraver par les coûts élevés qu’impliquent l’identification des prescriptions à l’importation et l’accomplissement des formalités administratives excessives. Selon l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), les barrières douanières peuvent entrainer une majoration pouvant aller jusqu’à 24% du prix des marchandises vendues.
Si les échanges transfrontaliers traditionnels sont souvent le fait des sociétés multinationales, les TIC permettent de nos jours à la plus petite des entreprises ou au simple entrepreneur de devenir une « micro-multinationale » vendant et achetant des produits, services et idées au-delà des frontières. Il est donc urgent pour les gouvernements de contrôler leurs frontières afin d’empêcher la fraude, les pertes de recettes, les atteintes aux autres commerces illicites. Le commerce électronique est synonyme de nouveaux défis et préoccupations pour les douanes et les autorités fiscales, des défis à relever en vue d’exercer aisément cette activité de nos jours très sollicitée mais aussi risquée.
