• septembre 14, 2024
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BARRER LA VOIE AUX CYBER ACTIVITÉS MALVEILLANTES

BARRER LA VOIE AUX CYBER ACTIVITÉS MALVEILLANTES

Les réseaux sociaux sont des outils de communication et d’information puissants et facilement accessibles. Aujourd’hui installés dans les usages personnels des internautes, mais aussi dans les usages professionnels des entreprises qui les utilisent comme vitrine de leur activité, ils n’échappent pas aux activités malveillantes.

Les utilisateurs des réseaux sociaux sont confrontés à bon nombre de dangers à savoir : escroquerie, usurpation d’identité, chantage, vol d’informations, cyberharcèlement, désinformation, diffamation. Pour éviter ces dangers il y a de bonnes pratiques à adopter, par exemple protéger l’accès à ses comptes, vérifier les paramètres de confidentialité tout en maitrisant ses publications.

Anatole Nseka Ndi, analyste en sécurité des systèmes d’informations dans une entreprise de la place à Yaoundé la capitale du Cameroun pense que chaque camerounais devrait développer une attitude responsable face au développement du numérique : « Nous avons une agence nationale des TIC qui est l’ANTIC, qui est là pour veiller à la sécurité numérique et tout ce qu’il y a à faire comme communication numérique au Cameroun, nous avons l’ANTIC qui fait un grand travail associé aux différents acteurs indépendants. Nous avons une loi, la loi de 2010 relative à la cybersécurité et la cybercriminalité que tout le monde devrait en principe s’imprégner pour savoir qu’est ce qui régit la communication numérique au Cameroun. On doit donc sensibiliser la jeunesse sur la sécurité sur les réseaux sociaux, l’éduquer afin qu’elle ne soit pas prise au piège, les médias ont ainsi la responsabilité d’en parler tant dans le public que dans le privé ».

Léa Astrid Kenmogne, étudiante finissante à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé en génie informatique option cybersécurité nous dit comment faire face aux menaces numériques : « Il y en a beaucoup de nos jours nous devons être vigilants et prudents, quand je parle de vigilance et de prudence cela veut dire que les hommes doivent savoir comment utiliser les réseaux sociaux. Le principal problème est que les gens utilisent mal les réseaux sociaux, nous publions tout ce qu’on pense qu’on peut publier, les individus qui nous menacent se servent toujours de ce que nous publions pour plus tard utiliser ça contre nous, les réseaux sociaux ne doivent pas être le miroir totale de notre vie, nous devons être conscients que tout ce que nous publions sur la toile finira par être découvert publiquement ».

Il est donc important de réduire les vulnérabilités. Anatole Nseka Ndi pense que c’est tout un problème d’éducation pour ceux qui conçoivent ce système : « Aujourd’hui nous nous retrouvons dans un milieu où presque tout le monde jouit d’une certaine expertise qui n’est pas reconnu internationalement, ce qui fait que nous avons des amateurs qui réalisent des projets d’une certaine sensibilité et du coup ce système est exposé au grand public, le monde aujourd’hui est un village planétaire et cela fait qu’une fois on met en ligne c’est disponible au public, que ce soit un hacker russe ou un hacker américain, il a accès à ta plateforme. Si ce n’est pas développé par des personnes ayant des compétences nécessaires pour pouvoir faire ce travail, on ne pourra pas réduire ces vulnérabilités ».

Alors que Léa Astrid Kenmogne pense que ces vulnérabilités sont loin d’être réduites, mais augmentent plutôt : « Il y a bon nombre d’entreprises et l’Etat qui ont mis en place des stratégies pour que les personnes qui sont attaquées puissent contacter les entreprises chargées de ça, nous avons par exemple l’ANTIC qui a un centre le CIRT au cas où on est attaqué , il ne faut pas garder cela pour soi, mais quand on a été victime d’une attaque, on devrait en parler pour que les autres puissent également être avisés en vue de ne pas tomber dans les mêmes erreurs que nous ».

Le Président de la République du Cameroun Paul Biya dans son message lors de la 52ème édition de la Fête de la Jeunesse le 10 février 2018 avait été clair en disant : « Chaque fois qu’en un clic, vous empruntez ces autoroutes de la communication qui vous donne une visibilité planétaire, il vous faut vous souvenir que vous n’êtes pas pour autant dispensés des obligations civiques et morales telles que le respect de l’autre et des institutions de votre pays. Soyez des internautes patriotes qui œuvrent au développement et au rayonnement du Cameroun, non des followers passifs ou des relais naïfs des pourfendeurs de la république ».

Tout le monde est donc interpellé, utiliser les réseaux sociaux en faisant preuve de discernement avec les informations publiées pour lutter véritablement contre la cybersécurité à travers le monde.

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