By Après la saisine de ses services par le fils aîné de feue l’honorable Françoise Foning, dénonçant une campagne d’escroquerie relative à l’organisation dans les prochains jours du prix de l’excellence Françoise Foning, Achille Bassilikin III, ministre des Petites et Moyennes Entreprises de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) a adressé le 03 octobre dernier, une correspondance à Cendrine Foning épouse Abessolo Monefong. Dans cette correspondance le patron du MINPMEESA se désengage, il refuse de parrainer l’évènement, le temps de faire la lumière sur cette affaire.
Le Prix de l’Excellence Françoise Foning est un évènement qui vient d’être abandonné par le patron du MINPMEESA. Les activités y relatives devaient se dérouler du 08 au 15 octobre prochain. On peut ainsi lire dans la correspondance du ministre Achille Bassilikin III adressée à la présidente de la Fondation internationale Françoise Foning, Cendrine Foning épouse Abessolo Monefong : « Madame , le 14 septembre 2022, j’ai reçu de Monsieur Tsobgny Salomon, fils aîné de feue l’honorable Françoise Foning, une correspondance dans laquelle il se désolidarise de l’initiative portée en marge, qu’il qualifie par ailleurs de vaste campagne d’escroquerie et d’opération d’arnaque. Y faisant suite, j’ai l’honneur de vous informer que dans l’attente de faire la lumière sur cette dénonciation d’une gravité avérée, mon département ministériel se réserve le droit de sursoir son parrainage relativement à l’organisation du Prix de l’Excellence Françoise Foning pour l’entrepreneuriat féminin et jeunes », écrit le ministre des PME à celle qui est également l’un des cadets de Salomon Tsobgny, fils aîné de feue l’honorable Françoise Foning.
Cette correspondance du ministre Achille Bassilikin III intervient plusieurs semaines après la récente sortie médiatique de Salomon Tsobgny dénonçant une vaste campagne d’escroquerie relativement à ce Prix de l’Excellence Françoise Foning, sa dénonciation repose sur le fait qu’une fondation illégitime comme la Fondation internationale Françoise Foning ne saurait organiser un prix d’excellence. Il semblerait que les six cohéritiers et les trois administrateurs de la succession Françoise Foning n’auraient pas été associés à sa création.
Témoignage d’un proche de la famille : « Lorsque nous regardons l’acte de création de cette fondation, l’on se rend compte que le nom du fils aîné, Salomon Tsobgny, ainsi que celui sa sœur cadette, Marie-Noëlle Azeufack n’y figurent pas. Pourtant ce sont deux des trois administrateurs de la succession. Vous comprenez bien qu’une fondation familiale qui se crée sans la consultation des coadministrateurs et sans inclure tous les cohéritiers ne peut se prévaloir d’organiser un événement ».
Lequel continue d’ailleurs de se poser un certain nombre de questions : « Que cachent les organisateurs de ces multiples fondations au Cameroun et aux Etats-Unis ? Pourquoi ont-ils mis de côté les autres cohéritiers ? Pourquoi les coadministrateurs n’ont pas été informés de l’utilisation du label Foning ? Pourquoi avoir associé des non cohéritiers comme membres fondateurs ? » Toute une série de questions qui méritent des réponses. Mais en attendant des réponses à toutes ces questions, l’urgence serait sans doute que les cohéritiers légitimes de l’honorable Foning s’asseyent autour d’une table pour réfléchir sur comment réellement honorer leur défunte mère.
