Pour célébrer la semaine mondiale de lutte contre la Résistance aux Antimicrobiens (RAM), Pfizer a organisé une table ronde virtuelle ce 15 février 2023 qui a vu la participation de 40 journalistes issus de quatre pays (le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso) soit 10 journalistes par pays afin de sensibiliser les populations. Et Pfizer a également réuni les experts des pays francophones qui ont animé cette table ronde en évoquant les dangers de la RAM mais aussi ce qui peut être fait pour traiter et prévenir cette maladie.
La Résistance aux Antimicrobiens (RAM) est une menace silencieuse mais bien réelle, il est donc urgent de s’y attaquer car elle est aujourd’hui l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale qui enregistre environ 700000 (sept cent mille) décès par an. Les gouvernements et la communauté de la santé publique doivent en réalité collaborer avec l’industrie pour soutenir les actions qui permettront d’apporter une innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotiques et vaccins pour freiner la propagation de la résistance aux antimicrobiens (RAM). Une RAM qui si elle continue à se propager pourrait coûter la vie à 10 millions de personnes chaque année d’ici l’an 2050, étant donné que la RAM se produit lorsque les antibiotiques perdent leur efficacité parce que les agents pathogènes trouvent des moyens de résister à leurs effets. Plus une bactérie est utilisée, plus les bactéries ont la possibilité de développer une résistance.
Selon l’experte le professeur Santa Bamba Pakotogo, les antimicrobiens font partie des ressources médicales les plus précieuses que le monde n’ait jamais connues : « Il est alarmant qu’ils perdent leur efficacité, compte tenu de la faible sensibilisation du public aux dangers de la RAM, il est de la responsabilité de la communauté médicale, d’éduquer les patients sur la situation alarmante. Il est ainsi important d’instaurer des mesures de santé publique de prévention et de surveillance pour freiner sa propagation ».
Autre experte qui a animé la table ronde virtuelle, le professeur Nathalie Guessend Kouadio Aya, pense qu’avec un coût élevé pour la santé individuelle et l’économie en générale, la RAM est un risque critique si elle n’est pas traitée : « Si les agents pathogènes de la RAM se propagent comme l’a fait la Covid 19, nous serons confrontés à une autre crise de santé publique. La table ronde organisée par Pfizer et les forums similaires sont essentiels pour sensibiliser les menaces auxquelles nous sommes confrontés si nous ne nous investissons dès maintenant pour prévenir la RAM ».
Autre réaction de la responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer, Dr Sylvie Kounde : « Si la RAM n’est pas contrôlée, elle pourrait conduire à un scénario dans lequel des infections mineures deviennent mortelles et les infections graves deviennent impossible à traiter. Malgré les nombreux défis associés au développement de nouvelles molécules anti-infectieuses, Pfizer reste engagé à fournir de nouvelles thérapies efficaces qui ciblent les nouvelles infections émergentes difficiles à traiter ».
Pfizer qui applique la science, reste engagé envers les patients souffrant de maladies infectieuses. Rien qu’en 2020, 28 millions de patients ont été traités avec un traitement anti-infectieux de cette structure qui a des percées qui changent la vie des patients et qui s’efforce d’établir la norme en matière de qualité, de sécurité et de valeur dans la découverte , le développement et la fabrication de produits de soins de santé, y compris des médicaments et des vaccins innovants. Signalons que depuis plus de 150 ans Pfizer travaille à faire une différence pour ceux qui comptent sur eux.