Le Made in Cameroon se retrouve aussi dans le traitement des maladies. Des personnes expertes, grâce à leurs recherches, expériences fabriquent des médicaments avec des plantes naturelles. Le remède du Djiba et les ovules au beurre de cacao exposés à la Foire agropastorale et artisanale de Ngoumou.
Le remède du Djiba soigne le mal de dos, le mal de reins, le mal d’estomac, le problème d’accouchement, le combat de faiblesse sexuel nous révèle Henri Amana. Devant son stand, les bouteilles de vin blanc qui se consomment avec cette poudre marronne : « Le Djiba en d’autres termes c’est la chlamydia en français que l’homme béti appelle ça le Djiba. Ce remède que je vends purifie le sang, traite le problème de la peau, les infections sexuellement transmissibles, l’infertilité. C’est un produit naturel composé uniquement avec des plantes naturelles. Je compose ce produit moi-même, je l’ai hérité de mes parents, cela fait trente ans que je fabrique ce produit et je m’en sors plutôt bien, j’ai des témoignages des personnes qui ont retrouvé la guérison ».
Trente ans certes de pratique, mais toujours à la quête des partenaires pour permettre à l’activité de grandir en exportant le produit hors du Cameroun afin que les autres pays des continents africains, européens, asiatiques, américains puissent consommer cette poudre efficace. Consommer local passe aussi par la consommation des médicaments BIO chez les enfants comme chez les adultes.
Le Réseau Locale de l’Économie Sociale Solidaire (RELESS) promeut quant à lui les ovules gynécologiques faites à base du beurre de cacao. Lucien Yombi, président du RELESS d’Ombessa dans le département du Mbam et Inoubou région du Centre, parle des offres de son réseau : « Le Reless d’Ombessa fait dans l’agropastorale et les produits de base transformés, nous faisons dans l’agriculture, l’élevage, la transformation du cacao, de la patate, du manioc, mais nous mettons un accent particulier sur la transformation du cacao. Le cacao associé au sésame se déguste facilement avec du vin ou des liqueurs, c’est important contre le stress, la fatigue. Nous utilisons également le cacao pour faire du beurre, mais sa spécificité est la fabrication des ovules de beurre de cacao, une bonne chose pour le nettoyage vaginal, non seulement pour le nettoyage conventionnel mais aussi pour lutter contre les myomes, les fibromes, les kystes, prévenir le cancer du col de l’utérus. L’ovule peut être utilisée comme suppositoire pour lutter contre les hémorroïdes, hommes comme[C1] [C2] femmes, mais associer la consommation du beurre de cacao ».
Que ce soit le Djiba ou les ovules de beurre de cacao, elles n’ont pas de date de péremption, il faut juste bien les conserver, à l’abri de la chaleur et des endroits où le produit pourrait être attaqué par la moisissure.
Toutes les structures qui ont donc choisi d’exposer leurs produits à la Foire agropastorale et artisanale de Ngoumou sollicitent se faire connaitre davantage, toutes engagées dans l’entreprenariat, ils veulent apporter leurs partitions dans le développement agropastoral et l’entreprenariat jeune mais surtout gagner d’abord le Cameroun par leurs actions, ensuite le monde. Le RELESS d’Ombessa voudrait réunir tous les réseaux qui ont les mêmes objectifs qu’eux afin d’établir un réseau pour avoir des services plus faciles et répondre aux problèmes socio-économique et aux pathologies des personnes malades, mais cela peut rapporter de l’argent car un jeune qui se lance dans cette activité peut trouver son compte au regard du manque d’emploi, et ils espèrent que le gouvernement va les accompagner dans cette voie par l’entremise du ministère du Commerce et celui des Petites et Moyennes entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat dans l’optique d’avoir une meilleure visibilité.