L’élection présidentielle au Cameroun est prévue en 2025. Les potentiels candidats affûtent déjà leurs armes pour conquérir les électeurs. Tout est mis en branle pour convaincre les populations en quête de meilleures conditions de vie. Il est temps de mettre fin aux coupures intempestives d’électricité, le manque d’eau potable, la vie chère et la liste est longue. Jean Blaise GWET soucieux des camerounais semble être l’homme de la situation selon ses dires. Portrait d’un homme ambitieux dans actu24.info.
Depuis le ventre de sa mère cet homme ne pouvait imaginer vivre une vie si tumultueuse. Jean Blaise Gwet est né le 10 octobre 1957 à Mbalmayo dans le département du Nyong et So’o, région du Centre au Cameroun. Son père Nicolas Nsoga était commerçant à Mbalmayo et sa mère Naomie Ngo Mbom couturière dans la même ville. Il est Bassa de Babimbi comme ses parents.
Actu24.info l’a rencontré, confidence : « Ma vie depuis le ventre de ma mère a toujours été atypique, mon père fut un grand activiste de l’UPC à l’époque de la lutte pour l’indépendance du Cameroun, un militant et combattant très engagé proche de Ruben Um Nyobe. Mes parents étaient traqués comme des animaux, obligés de vivre et de se cacher dans la brousse. Dans le maquis, entre Mbalmayo et Babimbi – Ngambé, obligés de dormir parfois sur les arbres, mon père et ma mère arrivèrent à pied à Mbalmayo et s’y installèrent. Traqué, mon père repris le chemin de la brousse en direction d’Otélé ».
Un témoignage poignant qui démontre que dès tout petit, Jean Blaise Gwet était déjà formé pour la vie dure. Il poursuit : « Dans cette traque, le bruit des armes, la peur, l’angoisse, la famine que subit ma mère firent que je vins au monde prématurément, un matin, à l’hôpital protestant de Metet vers la route de Sangmélima. Ce matin-là, les militaires français apprirent que l’épouse de l’activiste qu’ils recherchaient venait d’accoucher à l’hôpital de Mettet. L’UPC, bien organisée à l’époque, fut informé et pris des dispositions pour que ma mère prenne sans attendre la route à pied pour Mbalmayo. De là, elle prit immédiatement le train pour rejoindre mon père dans la brousse vers Otélé, dans le sud du Cameroun. Mais les militaires français, informés que l’épouse de l’activiste qu’ils recherchaient se trouvait dans le train, ordonnèrent de le stopper. Dans le train, ma mère était assise face à une femme qui me trouva beau bébé. Cette dernière lui demanda la permission de me prendre dans ses bras, ce qu’elle accepta. Quelques instants plus tard, le train s’arrêtait. Les militaires français fouillèrent le train et trouvèrent une Dame portant un bébé. Sans mot dire, ils prirent le bébé et le donna à la personne d’en face, qui n’était autre que ma mère. Puis ils firent descendre cette Dame du train. Dans cette cavale, cette souffrance et les différents séjours en prison politique, mon père, me donna le nom de GWET, qui signifie « la guerre ».
La guerre, Jean Blaise Gwet est vraiment prêt pour la guerre, car il n’est pas à sa première expérience à l’élection présidentielle. Il le sait, faire tomber un candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est un véritable combat de titans, en tant que candidat de l’opposition, ce candidat du Mouvement Patriotique pour le Changement au Cameroun (MPCC) à la future élection présidentielle devra s’armer véritablement avec des idées fortes en vue de convaincre son électorat.