La Paroisse de Ngoulemekong II a abrité ce 1er juin 2023 à Yaoundé une table ronde sur le thème : « Comment aider mon conjoint ou ma conjointe à s’intégrer dans ma famille ». Regard croisé d’une théologienne, d’une journaliste et d’une anthropologue. La fête des Mères se célèbre généralement le dernier dimanche du mois de mai. La révérende de cette paroisse a estimé qu’en organisant une table ronde sur ce thème cela pourrait aider les jeunes filles à s’intégrer et les femmes mariées à mieux s’intégrer dans leurs belles familles. Un thème édifiant qui a permis à quelques fidèles présents d’apporter eux aussi leurs contributions.
La révérende Victorine Akana déclare : « Celui qui trouve une femme a trouvé la vie ». Même si en vérité toutes les femmes que les hommes rencontrent ne portent pas toujours chance. Le Pasteur de la Paroisse de Ngoulemekong II a mis un accent particulier sur les relations belles-mères, belles-filles. Lorsqu’on lit la Bible, le livre de Ruth est la relation idéale que peut entretenir ces deux personnes, mais est-ce possible de nos jours? Trouve-t-on encore des belles mères sincères? Il y en a certes mais très peu. Certaines tiennent des propos mensongers, erronés en votre absence devant leurs fils. Au lieu de bénéficier du soutien de son époux à ce moment là, il s’allie plutôt à sa mère et bonjour les dégâts. D’où l’importance de s’interroger comment aider sa partenaire à intégrer sa famille, en d’autres termes que doit faire l’homme pour permettre à sa femme d’être respectée dans sa famille? Comment est ce possible si l’homme en question accepte que les membres de sa famille en tête sa mère méprisent et insultent sa conjointe? Des situations difficile à digérer quand la femme se retrouve seule face à son destin et se demande si elle doit encore rester dans ce foyer?
Les réponses se trouvent dans Genèse 24; 1 Samuel 18 :20; 19 : 8-17; Matthieu 1 : 19; Exode 20 pour ne citer que ces versets. On doit être à la recherche de l’amour, suivre les commandements de l’Éternel, mais surtout être disposé à pardonner les fautes de l’autre car nul n’est parfait. A travers Matthieu 12 on comprend la vie, le principe de vie. L’aspect psycho-social a évoqué le problème des familles monoparentales et biparentales. Des cas bien différents qui ne permettent pas aux enfants de réagir de la même façon. C’est pour cette raison que pendant les fiançailles l’accompagnateur psycho-social a un rôle capital pour une vie de couple plus épanouie.
Que dire des influences culturelles. Il y a des familles qui aujourd’hui n’accepteraient pas qu’un jeune Bulu du Sud épouse une demoiselle de l’Ouest, ou un jeune du Nord-Ouest épouse une fille « Eton » du Centre, ou un bassa qui épouse une fille du septentrion bien que ce soit une réalité dans certaines familles. Des barrières qui n’arrivent pas à être brisées pourtant c’est ce mixage d’aires culturels qui fait dire aux gens que le Cameroun est l’Afrique en miniature et qui favorise la paix. Deux jeunes personnes donc de régions différentes doivent donc réfléchir pour voir dans quelles mesures chaque ethnie peut s’identifier pour une vie en couple harmonieuse. A ce moment-là chaque personne doit jouer sa partition avant la célébration du mariage. Les astuces d’intégration doivent entrer en jeu pour le bien de tous. Et la classe sociale est un aspect important, un pauvre et une riche ne peuvent pas faire chemin ensemble, à chacun de respecter sa place.
Le mariage est une bonne chose, c’est en vérité une fusion entre deux familles, mais c’est surtout une histoire entre un homme et une femme. De nos jours le jeunes veulent se marier mais ne prennent pas en considération plusieurs facteurs. Ils viennent des milieux différents avec des éducations différentes. Cette thématique est claire, le Pasteur Victorine Akana déclare qu’au cours de la catéchèse nuptiale, on dit souvent à l’homme qu’il a le devoir de protéger sa femme dans sa famille. Combien le font-ils réellement?
Pour tout dire, l’amour est la base de tout. Lisons la parole de Dieu, croyons au Saint Esprit que nous avons en nous et tout ira pour le mieux. Ne l’oublions pas, c’est l’homme qui donne le ton. Ne se vante-il pas qu’il est le chef de famille? Il sait donc ce qui lui reste à faire.