Les acteurs majeurs du secteur numérique venus du public et du privé, parmi lesquels le leader mondial Huawei étaient réunis au palais des congrès de Yaoundé du 22 au 24 février 2023 dans le cadre de la première édition du CADIF (Central Africa Digital Fair). Une rencontre qui avait pour but d’échanger sur les enjeux sociaux économiques de l’industrie du numérique et de son impact dans l’émergence de l’Afrique central de manière générale et particulièrement du Cameroun.
Le salon du numérique organisé par le Cabinet Opportunities In Africa a été ouvert par le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications(MINPOSTEL). Mohamadou Saoudi dira que : « Huawei est l’un des partenaires stratégiques et techniques qui fait partie de nos opérateurs au Cameroun. Nous pensons qu’il joue un rôle fondamental, un rôle important car il livre les équipements et il accompagne techniquement le gouvernement camerounais. Je pense que pour l’instant, c’est l’un des partenaires qui travaille avec tous les opérateurs, nous les accueillons comme partie prenante ». La présence de la directrice des relations publiques de Huawei et Channel zone CEMAC, Edmonde Djiokeng Teboh qui certifiera l’apport de Huawei dans la numérisation du Cameroun depuis leur entrée en 2005 ».
Un salon numérique qui a connu aussi la présence d’Herman Yves Chiegue le National ICT Solution Director à Huawei Cameroon qui a étalé les statistiques en mentionnant l’apport de l’économie numérique dans le PIB Mondial. Ensuite Youssef Ait Kaddour, chief Cybersecurity Officer (CSO) à Huawei Maroc qui a fait le déplacement pour le CADIF 2023, a parlé du succès de la transformation digitale avec ses différents scénarios reposant sur l’efficacité et la sécurisation de l’utilisation des infrastructures des TIC. De ce fait les acteurs des TIC doivent renforcer la confiance dans la technologie numérique qui constitue la base de toute transformation numérique.
Au terme des travaux riche en expériences et en connaissances, le représentant permanent de l’IUT pour l’Afrique centrale et Madagascar, Jean Jacques Massima dira qu’il encourage les acteurs du secteur numérique car dans cette industrie chacun peut trouver son compte en fonction du segment dans lequel il s’investit : « Il y en a qui s’intéressent au web master à la production, d’autres qui s’intéressent aux drones, bref dans l’économie numérique chacun trouve son compte ».
Quant au secrétaire général du MINPOSTEL, il exprimera sa satisfaction pour la tenue de ce salon numérique première édition et la qualité des intervenants et des interventions des experts venus à travers la planète pour capitaliser l’impact de l’économie numérique au Cameroun en particulier et en Afrique centrale en général. Ces assises ont donc permis de marquer un pas décisif vers une contribution efficace au développement de l’économie numérique au Cameroun de manière particulière et au sein des pays de l’Afrique centrale en général.