La Conférence Médicale Nationale de Yaoundé, première édition ouverte le 13 décembre dernier au Palais des Congrès de Yaoundé fait le point sur les avancées technologiques de la médecine moderne en réfléchissant sur les techniques d’amélioration des connaissances des acteurs du système de santé en vue de sa transformation. Jusqu’au 16 décembre prochain, les spécialistes en blouse blanche doivent organiser au moins 50 rencontres scientifiques autour du thème des assises : « Optimisation de la qualité des soins et services et innovations en santé au Cameroun ».
Les 1500 participants du secteur de la santé venant d’horizon divers, du Cameroun, de la France, des États-Unis, de la Tunisie, de l’OMS Genève, du Rwanda, du Gabon exposent et présentent les avancées techniques et technologiques, partagent leurs expériences et success stories dans les domaines de la télémédecine, des mutuelles, de couverture santé universelle, sur les questions d’optimisation des services santé, la construction, l’aménagement et la réhabilitation des hôpitaux sur la gestion des déchets hospitaliers, vont trouver et développer de nouveaux partenariats de développement en faisant la promotion des activités et réalisations d’au moins 50 acteurs du secteur médical et paramédical.
Les articulations de cette Conférence Médicale Nationale sont les sessions de discussion avec 40 posters ; les sessions de communication orale, environ 143 qui sont présentées ou transmises aux décideurs de la santé publique ou aux cliniciens, pourront être utilisées dans le processus d’amélioration du système de santé ; 33 symposiums de santé publique axés sur la viabilisation du district de santé, l’optimisation de la qualité des soins, l’amélioration de la qualité des services et l’innovation en santé.
Également au menu des travaux, 5 sessions paramédicales de prise en charge, la profession paramédicale regroupe les métiers de la santé des auxiliaires médicaux, ils agissent sur prescription d’un médecin afin d’accompagner, de soigner, de préparer, d’appareiller ou de rééduquer les patients, la profession médicale concerne une vingtaine de métiers, trois ateliers pratiques en gynécologie et pédiatrie ; deux grands forums ; un salon d’exposition puis Cameroon Healthcare Awards.
La Conférence Médicale Nationale Yaoundé 2022 abrite ainsi le plus grand salon médical de l’Afrique Centrale en marge des débats scientifiques, cliniques ou professionnelles. Le salon d’exposition offre aux exposants l’occasion unique de communiquer sur leurs activités, leurs projets et de nouer des partenariats profitables avec les nombreux décideurs, professionnels, représentants des communautés et d’organismes internationaux pour améliorer les soins et services des patients.
A deux jours des travaux bon nombre de thèmes déjà débattus dans la salle inaugurale du Palais des Congrès de Yaoundé : suivi et évaluation des Objectifs du Développement Durables (ODD)dans les districts de santé ; HIV et comorbities ; la session des étrangers animée par l’OMS ; le diabète de l’enfant et de l’adolescent au Cameroun : état des lieux dans la prise entre autres sujets.
Ce jeudi autres thèmes au centre des échanges : qualité de vie et handicap dans les établissements de santé ; état et impact de la vaccination anti-covid dans le monde ; diagnostic participatif et cadre réglementaire de la participation communautaire ; lutte contre la malnutrition, défis pour l’atteinte des ODD ; la politique nationale de la santé communautaire ; la problématique du don de sang ; les innovations de la pratique médicale dans les grands hôpitaux publics.
La boucle sera bouclée au cours d’une soirée de gala. Soirée au cours de laquelle seront présentés tous les acteurs de la santé, près d’une centaine de salariés qui répondent aux exigences professionnelles ou intellectuelles dans le cadre de l’humanisation des services de santé publique au Cameroun. 27 prix seront décernés aux plus méritants, en plus de reconnaissances spéciales décernés aux plus méritants.
Avec ce grand débat intellectuel de quatre jours on ose croire que le Cameroun va véritablement améliorer son système de santé en passant par la disponibilité des ressources humaines, par la qualité d’accueil, la qualité des soins dans les formations sanitaires sans oublier l’amélioration de la gestion des ressources humaines.