• janvier 26, 2025
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LA STRATEGIE NATIONALE DE PREVENTION ET DE SECURITE ROUTIERE MISE EN PLACE

LA STRATEGIE NATIONALE DE PREVENTION ET DE SECURITE ROUTIERE MISE EN PLACE

La recrudescence des accidents de la circulation sur les routes camerounaises oblige le ministre des transports à frapper son poing sur la table en édictant  de nouvelles directives.

Par Carole TEUPA

Le transport routier inter urbain de personnes est le moyen de transport qui préoccupe le plus le ministre en charge de ce secteur, Jean Ernest MASSENA NGALLE BIBEHE. On ne peut compter le nombre de fois que le patron des transports a réuni dans son département ministériel les promoteurs d’agence, les syndicalistes, pour parler des problèmes qui sont les leurs. Des rencontres interminables, peu régulières qui ont dû mal à aboutir à des solutions concrètes. La communication spéciale du 10 Août 2021 suite à quarante personnes passées de vie à trépas lors des accidents de la circulation dans les arrondissements de Makenene, d’Awae et de Batchenga, impliquant les agences  « Charter Express », « Avenir de la Kadey », et « Solidarité Plus Voyages », semble ne pas avoir rassuré Hamadou DJIKA qui a considéré la sortie du ministre plutôt passionnelle. Le coordonnateur de l’intersyndical Union pour le transport pense que le ministre des transports devrait s’associer à d’autres administrations  en faisant appel à toute la profession, les membres de la société civile afin de créer une cellule permanente pour discuter sur les conséquences des accidents de la circulation sur les axes routiers du Cameroun. Ce syndicaliste et ses pair ont promis être disposés à accompagner le ministre des transports lorsqu’on sait que gérer un département ministériel  qui enregistre des millions de morts au quotidien donne le tournis. Ahmet Abdallah promoteur de « Avenir Voyages », déclare après avoir pris connaissance de nouvelles mesures prescrites aux transporteurs, ils vont continuer à faire leur travail, transporter les personnes et se sont engagés à faire régulièrement des recyclages dans l’optique de faire le moins d’accidents possible, voire zéro accident par an . Mais il a ajouté que tout le monde est concerné par les accidents, les personnes qui ont des véhicules personnels, des motos.

Les transporteurs devront donc désormais mettre en place une fiche de suivi automobile jointe au bordereau de route sur laquelle sera mentionné l’état technique du véhicule, ainsi que l’état physique du chauffeur devant prendre la route. Cette fiche de suivi sera signée par le chef d’agence afin que sa responsabilité soit engagée ;  installer des ceintures de sécurité fonctionnelles dans les véhicules pour tous les passagers ; respecter sans délais les durées minimales par trajet sur les axes routiers réputés accidentogènes à l’instar de Yaoundé – Bafoussam 6heures ; Douala – Yaoundé 5h ; Yaoundé – Bertoua 6h. Quant aux voyages de nuit la durée minimale du trajet est rallongée de 2h soit 8h de route.

Signalons qu’au Cameroun, environ cinq mille accidents sont enregistrés chaque année faisant 1200 morts et 6000 blessés selon les statistiques officielles du ministère des transports. Pour réduire ce chiffre, les camerounais , excepté l’avion qui coûte excessivement cher, pourraient utiliser un autre moyen de transport plus efficace, rapide, facile et économique, le train. La plupart des gares ferroviaires sont situées au centre-ville, lieu adéquat pour se déplacer facilement. Restons à espérer que Camrail qui a relancé ses activités essaiera de convaincre les clients à leur faire confiance.             

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