Le projet a un fort impact social au regard de la réalisation des travaux connexes et les emplois générés directement, au moins 400 emplois créés. Si la route Babadjou-Bamenda a pour principal objectif de relier les régions de l’Ouest et du Nord-ouest et d’assurer une bonne circulation sur le corridor Yaoundé-Bamenda-Enugu, il faut relever que l’exécution des travaux a permis de générer plusieurs emplois.
Sur la section Babadjou-Matazem, le projet a permis d’employer 155 personnes dont 133 hommes et 19 femmes, recrutées dans les villages riverains. Il s’agit notamment de 12 cadres, 92 agents de maîtrise, 42 manœuvres et 6 dames de ménage qui, subviennent aux besoins de leurs familles respectives depuis la reprise des travaux. Sur la section Matazem-Welcome to Bamenda, 117 riverains ont été recrutés dont 97 hommes et 20 femmes dans les mêmes catégories que la section Babadjou-Matazem (cadres, agents de maîtrise, manouvres, ménagères). La section 3 Bamenda up-hill station bypass n’est pas en reste, avec 105 emplois directs générés au bénéfice des populations riverains. Depuis le démarrage des travaux sur cette section en fin d’année 2022, 86 hommes et 19 femmes ont été recrutés dans le projet. Dans l’ensemble, on note que plusieurs jeunes ont trouvé des emplois avec l’exécution des travaux de reconstruction de cette section de la Nationale 6.
En outre, pour assurer le bon déroulement des travaux et une meilleure cohabitation entre les populations riveraines et les différents acteurs sur le terrain, une Organisation non gouvernementale a été contractualisée par le Ministère des Travaux Publics, en avril 2021. Cette dernière assure de manière spécifique la mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes (MGP), la conduite des campagnes de sensibilisation et de communication sociale et la prévention et atténuation des violences basées sur le genre (VBG). Les groupes ciblés par ces actions comprennent les populations situées dans l’emprise du projet notamment les personnes se trouvant dans l’emprise de la route, les autorités locales, les forces de maintien de l’ordre, le personnel en charge des travaux routiers, le personnel de la Mission de Contrôle (MDC) et le personnel des entreprises. A ce jour, 300 leaders femmes et filles ; 500 leaders jeunes et élèves ; au moins 200 femmes et enfants à risque et victimes de violences basées sur le genre ; 150 leaders religieux, traditionnels et associatifs ; 30 comités de vigilance ; 120 responsables des services techniques déconcentrés et décentralisés de la zone de projet, ont été sensibilisés. De même, plusieurs journées d’informations des populations sur le projet se sont tenues, une quarantaine de causeries éducatives a été organisée, ainsi que des communications à travers les radios communautaires, se font régulièrement sur les différentes thématiques importantes lié au projet. En outre, des formations au profit d’une cinquantaine de leaders religieux et traditionnels dont 5 femmes à Babadjou sur les stratégies de renforcement de la cohésion sociale entre les populations et les intervenants dans le cadre du projet, ont été organisées.
SOURCE : CELCOM MINTP