La cérémonie de rentrée solennelle de l’Institut Supérieur de Management Public (ISMP) a eu lieu ce 16 novembre 2021 à Yaoundé au Cameroun. Cérémonie placée sous la houlette du ministre de la Fonction publique et de la Réforme Administrative Joseph LE.
105 nouveaux produits de l’administration publique sur le terrain en quête de connaissances. Une entrée remarquable pour cette 5ème promotion du programme de Master en Management Public de l’ISMP dans un hôtel de la place en présence d’une bonne fourchette de personnalités. Face à des besoins exprimés par un environnement de plus en plus exigeant et complexe, face à la rapidité de l’évolution de techniques des métiers et des missions, les organisations ont le défi permanent de compétitivité. Et l’une des apprenantes en est bien consciente. Pélagie Flore NGNAK est chef de cellule des programmes d’enseignement et de formation au ministère de l’Agriculture et du Développement rural : « Ce qui m’a motivé à suivre cette formation à l’ISMP, ce sont les nouveaux défis auxquels sont confrontés nos administrations, notamment les défis de la performance dans une approche de gestion axée sur les résultats, je me forme donc pour la qualité des enseignements qui sont dispensés à l’ISMP ».
Au ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative de déclarer dans son mot de circonstance : « Les organisations doivent s’assurer en permanence de la cohérence des techniques et modèles de gouvernance. Elles doivent rester vigilantes, réalistes, proactives et pragmatiques. Tout cela passe par l’acquisition de nouvelles compétences et de nouveaux outils de gestion ». A Joseph LE de poursuivre : « La formation professionnelle est un levier majeur de compétitivité et d’adaptabilité face aux mutations de l’environnement interne et externe ».
Maurice BONE, autre apprenant, analyste programmeur des études en service à la CRTV depuis une dizaine d’années parle de sa motivation : « L’ISMP est une école qui m’a toujours fasciné pour sa filière en management, et des nouveaux courants de gestion qu’impose le management, et me suis dit qu’il était temps de courir vers ce type de formation ce d’autant plus que nous ne sommes qu’à la 5ème promotion. Aujourd’hui ma prière est qu’au-delà des discours, l’Etat camerounais tienne compte qu’il a mis sur pied une institution qui lui coûte chère et qu’il y ait un suivi après-vente de ses produits. Je pense que de nos jours que de se retrouver avec une certaine catégorie de personnes dans la gestion des entreprises, établissements de droit public il est bon que l’Etat sache qu’il dispose des manageurs aguerris dans la gestion de la chose publique. Au sujet du mot du ministre de la Fonction publique et de la Réforme Administrative de ce jour de rentrée solennelle je suis d’avis car il a insisté sur le regard particulier de l’Etat sur l’ISMP, sur l’ENAM et bien d’autres institutions. Mais pour le cas de l’ISMP, je crois à son avenir, il faut réellement que l’Etat s’implique ».
Grâce donc à l’acquisition des savoirs et compétences multiples, la formation professionnelle permet d’accroître la confiance en soi, de faciliter la spécialisation et d’améliorer le rendement des travailleurs. En plus de la certification, elle ouvre des opportunités de carrière et de mobilité au personnel. C’est pourquoi elle revêt une importance particulière dans le fonctionnement des organisations publiques et privées. Créé en 1985 et réorganisé en 2018, l’Institut Supérieur de Management Public est au cœur du renforcement des capacités institutionnelles, du perfectionnement des agents publics, de la recherche et de l’appui-conseil dans les domaines relevant du management public, des politiques publiques et de la gouvernance publique. Depuis belle lurette, l’ISMP s’acquitte de manière honorable de sa mission de renforcement des capacités des responsables des services publics et parapublics, pour leur permettre d’assurer efficacement leur fonction de gestion et de direction.
Le patron du MINFOPRA a dit aux 105 auditeurs qu’ils sont non seulement au bon endroit, mais aussi des privilégiés. « Un coup d’œil sur vos profils m’a permis de constater qu’il y a parmi vous des enseignants du secondaire et du supérieur, des médecins, des administrateurs civils, des inspecteurs des régies financières, des magistrats, des ingénieurs, des commissaires de police, des cadres contractuels et la liste est longue. Quel bel exemple d’unité dans la diversité des métiers ».
La 5ème promotion des auditeurs au Programme de Master en Management Public a deux ans pour être au TOP.