Plusieurs routes ont été aménagées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, celles de Bamenda – Batibo – Numba et Numba – Bachuo – Akagbe. Le pont sur la Cross river et les aménagements sociaux et économiques symbolisent la concrétisation des engagements du Chef de l’Etat Paul Biya, à œuvrer pour la mise en œuvre de l’Accord de Greentree ainsi que du relèvement de la qualité de la vie de ses concitoyens.
La mise en œuvre du programme de facilitation des transports sur le corridor Bamenda – Mamfe – Abakaliki – Enugu, a permis de construire plusieurs axes routiers du réseau structurant aussi bien dans la région du Nord-Ouest que du Sud-Ouest. Le but recherché à travers ces projets était de contribuer au désenclavement de ces régions et d’impulser le développement local en améliorant les conditions de vie des populations riveraines.
Au regard de la route Bamenda – Batibo – Numba, l’achèvement du projet a permis de booster les échanges commerciaux le long de la zone d’intervention du projet. Avec le soutien de ses partenaires, le Cameroun a aménagé la route reliant Bamenda à Numba en passant par Batibo sur un linéaire total de près de 64,5 kilomètres pour un coût hors taxes de plus de 28 milliards de francs cfa.
Plusieurs ouvrages connexes ont par ailleurs été réalisés au profit des populations riveraines, notamment des aires de séchage de produits agricoles, une station de pesage, des hangars de marché, un centre de jeunes, des unités de transformation agricole (UTA), des infrastructures de réservation pour la fibre optique et une école à Widikum puis un centre touristique à Tiben.
Pour relier la localité de Numba à Bachuo – Akagbe, l’État du Cameroun a poursuivi son œuvre d’aménagement du corridor Bamenda – Enugu, à travers le bitumage de la route Numba – Bachuo – Akagbe, sur un linéaire de plus de 51 kilomètres, ainsi que la réalisation de plusieurs travaux connexes qui ont impacté le quotidien des riverains. Il faut relever dans l’ensemble qu’avant le démarrage des travaux, les déplacements s’effectuaient à motocyclette et duraient pratiquement huit heures d’un bout à l’autre sur ce linéaire. Pour un voyage, il fallait débourser une somme de vingt-cinq mille francs cfa pour espérer emprunter une moto, car la route était impraticable pour les voitures qui avaient besoin d’un à sept jours pour effectuer ce trajet.
Outre les travaux routiers réalisés, plusieurs autres infrastructures ont été aménagées à savoir : cinq bâtiments de deux salles de classe simple ; trois bâtiments de trois salles de classe ; quatorze hangars de marché ;un centre de promotion de la femme équipé ; trois centres dédiés aux jeunes équipés ; la fourniture de mille tables bancs ; quatre cent chaises en bois ; trente-deux tables rectangulaires pour bureaux ; seize fauteuils pour bureaux ; quatre placards en bois ; trois ordinateurs avec imprimantes ; 105 porte-tout ; 22 presses à huile ; 37 moulins à manioc ; 5 machines à coudre ; 5 machines à broder ; 4 forages d’eau potable.
Des travaux supplémentaires ont été pris en compte au regard des demandes des populations notamment la réhabilitation du pont de la Manyu au point kilométrique 43+635 ; la construction de 10 salles de classe supplémentaires ; la construction de trois blocs de latrines ; les travaux de stabilisation des zones de glissement de l’engazonnement de certains talus de délai du projet par semi hydraulique. L’investissement a couté plus de 35 milliards de francs cfa hors taxes.
SOURCE : Cellule de communication du Ministère des Travaux Publics